En thérapie, Joker, Soprano… De plus en plus de films et de séries incluent des scènes de psychothérapie dans leur scénario. Cela peut donner de la profondeur aux personnages ou renforcer la dimension émotionnelle de l’intrigue. Pourquoi ce succès ? Quelles conséquences d’un tel emballement sur la société ? Et pourquoi les psys dans les films ont-ils souvent une barbe et un air grave ?
Pour répondre à ces questions, deux prises de vue. Celle de Mireille Berton, chercheuse à la section d’histoire et esthétique du cinéma à la Faculté des lettres, suit les personnages en parlant de l’évolution de la représentation des thérapies au fil des époques et des genres. Celle de Cécile Meyer, psychologue et sexologue, prend le contrechamp pour parler des conséquences que peuvent avoir certaines représentations sur les thérapies.
Et vous, comment auriez-vous représenté l’inconscient ?
Un épisode à découvrir sur toutes les plateformes :
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Crédits musique : Woodland par Liorel Violet ; Once Upon a Time par Maya Belsitzman & Matan Ephrat © Artlist
Les extraits utilisés proviennent, dans l’ordre, des films et séries suivants : Joker de Todd Phillips, En thérapie d’Eric Toledano et d’Olivier Nakache par Arte, The Snake Pit d’Anatole Litvak, A Dangerous Method de David Cronenberg, Vol au-dessus d’un nid de coucou de Miloš Forman, Normal People de Lenny Abrahamson et Hettie Macdonald.
Références
- « De la cure au care : la psychanalyse à l’écran. L’exemple de A Dangerous Method de David Cronenberg et de la série télévisée En analyse », dans Jean-Michel Durafour (dir.), Sites du film. Le cinéma et ses parages, Paris, Presses du réel, 2023, pp. 327-348.
- Gharaibeh, N. M. (2005). The psychiatrist’s image in commercially available American movies. Acta Psychiatrica Scandinavica, 111(4), 316-319.
- Maier, J. A., Gentile, D. A., Vogel, D. L., & Kaplan, S. A. (2014). Media influences on self-stigma of seeking psychological services: The importance of media portrayals and person perception. Psychology of Popular Media Culture, 3(4), 239.